Parler de santé avec un enfant n’est jamais simple. Entre la peur de l’inquiéter et l’envie de le protéger, on se surprend parfois à éviter le sujet… quitte à laisser place à l’imagination, souvent plus anxiogène que la réalité. Pourtant, qu’il s’agisse d’une simple visite médicale, d’un passage à l’hôpital ou même d’un sujet aussi délicat que la mort d’un proche, nos enfants ont besoin de comprendre ce qui se passe. Et le jeu peut devenir un allié précieux pour les y aider.
En tant que parents, nous avons tendance à vouloir épargner les plus jeunes, persuadés que certaines vérités seraient trop dures à encaisser. Mais les enfants, même très petits, perçoivent bien plus de choses qu’on ne le croit. Ignorer leurs questions ou utiliser des métaphores floues peut les plonger dans l’incertitude et l’angoisse. À l’inverse, leur offrir des explications claires, adaptées à leur âge, et les accompagner à travers des supports concrets, les aide à apprivoiser ces réalités de la vie.
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- Quand l’hôpital devient moins effrayant grâce au jeu
- Maternité Playmobil (13,90€)
- La salle de radiologie Playmobil (13,90€)
- L’enfant en fauteuil roulant Playmobil (6,90€)
- Parler de la mort aux enfants sans tabou
- Adapter son discours selon l’âge de l’enfant
- Conseils pratiques pour parler de santé par le jeu
- En conclusion
- Questions fréquentes des parents
- À partir de quel âge peut-on parler de santé à un enfant ?
- Comment préparer un enfant à une hospitalisation ?
- Faut-il toujours dire la vérité à un enfant sur la maladie ou la mort ?
- Quels jouets peuvent aider à parler de santé ?
Quand l’hôpital devient moins effrayant grâce au jeu
Une blessure, un examen médical ou la visite à un proche hospitalisé peuvent impressionner un enfant. Même rassuré par des mots, il peut garder une boule au ventre. Pour l’aider à mettre des images sur ce qu’il va vivre et à poser ses questions, rien de tel qu’un jeu de rôle ou des figurines représentant l’univers médical. Le fait de « jouer » la situation permet de mieux comprendre les étapes, de réduire l’inconnu… et donc la peur.
Playmobil a lancé une collection dédiée à l’hôpital pédiatrique, avec des sets allant de la maternité à la salle de radiologie, en passant par des figurines en fauteuil roulant. Chaque scène peut être reproduite à la maison, donnant à l’enfant l’occasion de manipuler, observer et poser des questions. Ces moments de jeu deviennent alors de véritables conversations, naturelles et sans tabou.
Maternité Playmobil (13,90€)
Un nouvel enfant est attendu à la maison ? Votre aîné peut se poser mille questions : pourquoi maman part à l’hôpital ? Que va-t-il se passer ? Quand reviendra-t-elle ? Mettre en scène la maternité Playmobil permet de lui expliquer, avec douceur, que maman sera simplement absente quelques jours et qu’elle reviendra avec le bébé. L’enfant visualise l’endroit, comprend les étapes et se prépare à l’arrivée de ce petit frère ou de cette petite sœur, qu’il pourra lui aussi « soigner » dans ses jeux.

La salle de radiologie Playmobil (13,90€)
Passer une radio peut sembler anodin pour un adulte, mais impressionner fortement un enfant. La grande machine, les gestes précis du personnel… tout cela peut inquiéter. En recréant la scène avec le set de radiologie Playmobil, vous pouvez expliquer en amont comment l’examen se déroule, montrer qu’il ne fait pas mal et répondre à ses interrogations. Ce jeu devient aussi un support pour aborder des sujets plus larges, comme les opérations ou d’autres examens médicaux.

L’enfant en fauteuil roulant Playmobil (6,90€)
Ce petit set, accessible à petit prix, peut servir dans deux situations : préparer votre enfant à utiliser lui-même un fauteuil roulant après une blessure, ou aborder la question du handicap chez les autres. Jouer avec ce personnage aide à dédramatiser, à expliquer pourquoi certains enfants ont des besoins particuliers et à transmettre des valeurs de respect et d’inclusion.

Parler de la mort aux enfants sans tabou
Aborder le décès d’un proche avec un enfant est l’une des conversations les plus difficiles pour un parent. La tentation est grande de protéger l’enfant en utilisant des euphémismes comme « il est parti » ou « il s’est endormi pour toujours ». Mais ces expressions, loin de rassurer, peuvent créer des confusions : un jeune enfant peut croire que la personne va revenir ou craindre de s’endormir par peur de « ne pas se réveiller ».
Il est important d’utiliser le mot « mort » simplement, avec des explications adaptées à l’âge. Les enfants ont besoin de comprendre que c’est un événement naturel de la vie, même si c’est douloureux. Les mots justes, accompagnés de gestes tendres et d’une écoute active, permettent de poser les bases d’un deuil sain.
Pour m’aider à trouver ces mots, j’ai découvert un outil précieux : l’édition spéciale de novembre du magazine Pomme d’Api, entièrement consacrée à ce sujet. Ce numéro propose deux suppléments : l’un destiné aux parents, pour comprendre comment en parler sereinement, et l’autre, sous forme d’histoire illustrée, pour aider les enfants à intégrer la notion de fin de vie.

Adapter son discours selon l’âge de l’enfant
- 0-3 ans : privilégiez les mots simples et rassurants. Expliquez avec des phrases courtes, en accompagnant toujours vos paroles de gestes doux et sécurisants.
- 4-6 ans : répondez aux nombreuses questions avec franchise, sans entrer dans des détails effrayants. Les jeux de rôle, histoires et figurines restent d’excellents supports.
- 7 ans et + : l’enfant comprend davantage les notions abstraites. Impliquez-le dans la discussion, encouragez-le à exprimer ses émotions et à poser des questions ouvertes.
Conseils pratiques pour parler de santé par le jeu
- Utilisez des figurines ou peluches pour rejouer la scène médicale ou l’événement.
- Lisez ensemble des histoires qui abordent le thème avec douceur et clarté.
- Laissez l’enfant poser ses questions et répondez avec honnêteté, même si la réponse est « je ne sais pas ».
- Respectez son rythme : certains enfants veulent en parler souvent, d’autres non.
- Validez ses émotions : dites-lui qu’il a le droit d’être triste, inquiet ou en colère.
En conclusion
Qu’il s’agisse de préparer une simple visite à l’hôpital ou d’accompagner un enfant dans le deuil, la clé est d’en parler simplement, sans ambiguïté, en adaptant le vocabulaire à son âge. Les jouets comme la gamme Playmobil Hôpital ou les histoires illustrées comme celles de Pomme d’Api sont des alliés précieux pour créer un espace d’échange rassurant.
À nous, parents, de saisir ces opportunités pour répondre aux questions, anticiper les angoisses et transmettre à nos enfants une compréhension sereine de la santé et de la vie. Le dialogue, même sur les sujets sensibles, est l’un des plus beaux cadeaux que nous puissions leur offrir.
Questions fréquentes des parents
À partir de quel âge peut-on parler de santé à un enfant ?
Dès le plus jeune âge, un enfant perçoit les émotions et les changements dans son environnement. Utilisez des mots simples et adaptés à son niveau de compréhension pour expliquer ce qui se passe.
Comment préparer un enfant à une hospitalisation ?
Expliquez-lui étape par étape ce qui va se passer et utilisez des supports visuels comme des jouets ou des histoires. Les jeux de rôle sont particulièrement efficaces pour réduire l’angoisse.
Faut-il toujours dire la vérité à un enfant sur la maladie ou la mort ?
Oui, mais avec des mots choisis et adaptés à son âge. Évitez les métaphores ambiguës et préférez des explications claires pour l’aider à comprendre et à se sentir rassuré.
Quels jouets peuvent aider à parler de santé ?
Les figurines Playmobil sur le thème de l’hôpital, de la maternité ou du handicap sont idéales. Elles permettent de recréer des scènes et d’engager la conversation de manière naturelle.