La technologie au service de l’obstétrique

Par Aïda B.
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En France métropolitaine, une maternité sur quatre réalise plus de 2 000 accouchements par an. C’est considérable. La prise en charge de la mère, de l’enfant à naître puis du nouveau-né ont considérablement évolués ces dernières années. Certes, les exigences réglementaires de plus en plus normées et réglementées, les activités obstétricales et pédiatriques assurant une continuité avec les autres activités médicales y sont pour beaucoup mais tout cela ne serait rendu possible sans la sécurité des soins assurée par la technologie.



Le matériel à la pointe de la technologie

Depuis un demi-siècle, l’évolution de la société, les progrès de la médecine marquent un tournant dans les domaines de l’obstétrique et de la néonatalogie. De nos jours, de profonds changements concernent les modalités de prise en charge optimale des soins – prénatales jusqu’à la naissance – portés à l’enfant et à la mère. La morbidité et la mortalité ont considérablement chuté. Cette évolution considérable ne serait rendue possible sans l’évolution technologique. Les activités de soins d’obstétrique, de néonatologie et de réanimation néonatale sont de plus en plus sécurisées et performantes grâce aux outils technologiques.



En effet, les progrès scientifiques et informatiques ont permis de développer toute une gamme d’outils médicaux dits « technologiques ». A titre d’exemple, on peut citer les endoscopes, les barrettes échographiques, les détecteurs de pouls fœtal mais aussi les cardiotocographes gémellaires. Autant d’outils qui révolutionnent les pratiques mais qui assistent avec précision les différents praticiens. D’excellents alliés donc, qui permettent aussi de détecter les anomalies et d’anticiper la prise en charge de l’enfant et de sa mère augmentant ainsi les chances de survie. La prise en charge des prématurés en est l’illustration parfaite.

Le développement de nouvelles technologies d’imagerie ne cesse de croître. A l’avenir, les praticiens disposeront d’outils préventifs et thérapeutiques de plus en plus précis, non invasifs et précoces. La prise en charge sera individualisée et la prévention conduira à des soins curatifs plus spécifiques.

Le réseau de santé périnatal

Aujourd’hui, tout est fait pour qu’au sein du service maternité, sage-femme, gynécologue obstétricien, médecin anesthésiste réanimateur, pédiatre et infirmière se complètent et travaillent de concert pour que la prise en charge de la femme enceinte puis de la mère soit optimale. Cela peut être renforcé par l’adhésion à la charte du réseau de santé périnatal – circulaire DHOS/O1/O3/CNAMTS no 2006-151 du 30 mars 2006 relative au cahier des charges national des réseaux de santé en périnatalité – qui assure une logistique et une organisation sans pareil dans les maternités.