Fin d’été, rentrée, nouvelles envies… et ces armoires qui semblent avoir rétréci ! Les enfants ont poussé, nos vies ont bougé, et des piles entières dorment, s’empoussièrent, s’ennuient. Plutôt que de laisser stagner, on trie, on allège, on respire — et on fait du bien autour de soi.
Vêtements, chaussures, linge de maison, petite maroquinerie… tout ce qui ne vous va plus ou ne vous sert plus peut retrouver une seconde vie. Promis, ce n’est ni compliqué ni chronophage : c’est juste un rendez-vous avec votre dressing… et avec votre bonne conscience.
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Pourquoi trier ses armoires est un geste écologique et solidaire
Jeter ? Non merci. Enfouis ou incinérés, ces textiles deviennent des déchets polluants et c’est un gâchis pur et simple. Alors qu’en donnant, vous cochez trois cases d’un coup :
- Vous évitez les déchets et réduisez l’empreinte environnementale.
- Vous aidez des personnes qui en ont besoin, ici ou ailleurs.
- Vous créez de l’emploi dans une filière locale et durable.
Petit rappel qui pique : selon Le Relais, 11 kg de textiles seraient jetés chaque année par habitant. Et pourtant, 13 000 conteneurs jalonnent la France : il suffit de déposer, en sacs de 50 L max et bien fermés, des vêtements propres et secs, du linge de maison, des chaussures par paires, et même de la petite maroquinerie. Simple. Efficace.
Où et comment donner sans se tromper
Commencez par le cercle proche : famille, voisins, amis. S’il n’y a pas preneur, direction un conteneur du Relais. L’idée n’est pas de “se débarrasser”, mais de transmettre. Et si vous aimez boucler la boucle, gardez une sortie “friperies solidaires” au programme (on en parle plus bas).
Que deviennent vos dons ? (et pourquoi c’est précieux)
90 % sont valorisés — oui, oui. Côté coulisses, ça donne :
- 6 % repartent vers les boutiques pour être revendus ;
- 49 % filent à l’export (Afrique) pour alimenter des friperies locales ;
- 10 % deviennent des chiffons industriels ;
- 25 % sont recyclés en matières premières — comme l’isolant Métisse utilisé dans le bâtiment.
(Source : chiffres du Relais.) Résultat : vous protégez l’environnement, vous soutenez une filière d’insertion par l’emploi, et vous donnez une vraie chance à vos anciens vêtements.
Et après le tri… on change quoi dans ses achats ?
On le sait, tout pousse à consommer : des collections qui se succèdent à toute vitesse, des envies attisées, des paniers qui débordent. On peut faire autrement : réduire, choisir mieux, et surtout changer de circuits. Votre budget “Habillement” vous dira merci (et la planète aussi).
Les friperies solidaires : boucler la boucle
Et si, après avoir donné, vous passiez à l’achat malin ? Les boutiques « Ding Fring », friperies solidaires du Relais, sont la preuve qu’on peut s’habiller avec style tout en soutenant une cause. Plus d’une soixantaine en France, régulièrement alimentées par les dons triés, elles proposent vêtements et accessoires pour toute la famille… à prix riquiqui.
Bonus : promos régulières, périodes de soldes, tailles pour tous, et ce petit frisson de la trouvaille inattendue. Essayez, et vous verrez : certaines de vos enseignes habituelles pourraient bien tomber aux oubliettes.
Réduire et mieux choisir : un vrai pouvoir
Limiter ses achats ne veut pas dire se priver, mais acheter différemment. Optez pour des pièces de qualité, polyvalentes, qui durent. Craquez sur du seconde main, réparez, customisez. Votre dressing devient plus léger, plus cohérent, et votre porte-monnaie respire.
Et vous ? Avez-vous déjà acheté des vêtements d’occasion pour vous, vos enfants, ou même votre amoureux ? C’est parfois un simple essai qui déclenche une nouvelle habitude… et un vrai plaisir de consommer autrement.