Perte d’emploi et stress lié au chômage : comment garder le cap

Par Jasmine Mansouri
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La perte d’un emploi est une épreuve déstabilisante. Mais il existe des moyens concrets pour affronter cette période avec plus de sérénité, de force intérieure et de clarté. Voici comment mieux gérer le stress du chômage et retrouver un équilibre de vie.

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Pourquoi la perte d’un emploi est si difficile à vivre ?

Être licencié, mis à pied ou perdre un contrat peut provoquer un véritable bouleversement. Ce n’est pas seulement une question de finances : c’est aussi une atteinte à l’estime de soi, à l’identité sociale, au rythme de vie… Notre travail nous structure. Sa perte peut générer du stress intense, de la colère, du découragement, voire une sensation de vide.

Vous n’êtes pas seul.e : d’autres traversent les mêmes émotions. Et des ressources existent pour vous accompagner.

Conseil n°1 : Prenez le temps de faire votre deuil

Le chômage n’est pas qu’un événement professionnel : c’est une perte. Et comme toute perte, elle s’accompagne de sentiments puissants à accueillir. Autorisez-vous à être triste, frustré ou même abattu.

  • Ne niez pas vos émotions : elles sont normales et légitimes.
  • Exprimez-les dans un carnet ou à une personne de confiance.
  • Évitez l’autocritique excessive. Ce n’est pas le moment de vous enfoncer. Dites-vous que vous n’êtes pas défini par ce revers.
  • Considérez cette rupture comme un rebond potentiel : peut-être une opportunité pour réajuster votre vie professionnelle.

Conseil n°2 : Entourez-vous pour rester fort.e

Le repli est tentant quand on se sent fragile. Mais c’est l’inverse qui aide vraiment : parler, créer du lien, partager.

  • Appuyez-vous sur votre entourage, même si c’est difficile à dire. La plupart des gens seront ravis de vous soutenir.
  • Rejoignez un groupe : club de recherche d’emploi, atelier solidaire, activité locale… Ces espaces boostent le moral et le réseau.
  • Développez de nouvelles relations : s’inscrire à un cours, faire du bénévolat, sortir de sa zone de solitude.

Conseil n°3 : Impliquez votre famille

Le chômage n’affecte pas qu’une personne : il a un impact sur tout le foyer. Impliquer les proches permet d’éviter les tensions et de renforcer les liens.

  • Partagez vos ressentis et vos démarches avec vos proches. Le silence génère plus d’angoisse que la vérité.
  • Écoutez leurs craintes aussi : les enfants, le/la conjoint.e peuvent eux aussi être inquiets.
  • Créez des moments de joie en famille pour faire une pause mentale.

Parler de la perte d’emploi avec les enfants

Expliquez-leur avec des mots simples, sans dramatiser. Rassurez-les : ils n’y sont pour rien. Offrez-leur un rôle actif symbolique (petits gestes d’économie, report d’achat) pour renforcer leur sentiment de sécurité.

Conseil n°4 : Redéfinissez votre identité en dehors du travail

Perdre un emploi ne veut pas dire perdre sa valeur. C’est l’occasion de se reconnecter à d’autres sources de sens.

  • Reprenez un hobby : sport, musique, jardinage, création…
  • Exprimez-vous : écriture, peinture, photo, cuisine…
  • Investissez-vous bénévolement : donner aux autres est puissant pour regagner confiance et utilité.

Conseil n°5 : Bougez pour apaiser le stress

L’activité physique est une arme anti-stress ultra-efficace. Elle libère des endorphines et ancre dans le présent.

  • Marchez chaque jour (30 minutes suffisent).
  • Dansez, courez, nagez : peu importe l’activité, tant qu’elle vous fait bouger.
  • Reconnectez-vous à votre corps : ressentez les appuis, le souffle, les sensations.

Conseil n°6 : Mangez pour vous sentir mieux

Ce que vous mangez impacte directement votre énergie mentale. Pendant cette période, misez sur des aliments qui soutiennent votre moral :

  • Limitez le sucre, les produits ultra-transformés, le café et l’alcool.
  • Favorisez les oméga-3 (poissons gras, noix, graines de lin).
  • Hydratez-vous bien pour éviter les baisses d’énergie.

Conseil n°7 : Prenez soin de votre équilibre intérieur

Le stress du chômage peut être épuisant. Il est essentiel de préserver votre santé mentale et émotionnelle.

  • Dormez suffisamment (7 à 8h par nuit).
  • Essayez la méditation, le yoga ou la respiration profonde.
  • Lisez, prenez des bains, écoutez de la musique douce : tout ce qui vous ressource compte.

Conseil n°8 : Restez positif·ve et organisé·e

Pour tenir sur la durée, structurez vos journées et alimentez votre optimisme :

  • Fixez-vous une routine : heures de réveil, moments pour postuler, pour vous détendre, pour bouger.
  • Élaborez un plan de recherche clair avec des objectifs atteignables.
  • Faites une liste de vos forces et relisez-la en cas de doute.
  • Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler : votre attitude, vos actions, vos progrès.

FAQ – Gérer le stress du chômage

  • Combien de temps est-il normal de se sentir mal après une perte d’emploi ?
    Il n’y a pas de durée “normale”. Cela dépend de chacun. L’important est d’accepter les émotions tout en avançant petit à petit.
  • Faut-il parler de son chômage à ses amis ?
    Oui, si vous vous sentez en confiance. Le soutien relationnel est fondamental pour le moral et les opportunités professionnelles.
  • Comment rester motivé quand on enchaîne les refus ?
    En se rappelant que le refus ne définit pas votre valeur. Continuez à postuler, ajustez vos candidatures, élargissez vos recherches.

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