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Et si prendre soin de soi, c’était le vrai acte de résistance en 2025 ?

Par Sid-Ahmed Bachiri
Lecture: 3 minutes
Femme zen qui travaille à domicile avec un smoothie, posture de yoga, équilibre entre productivité et soin personnel
Toujours prendre soin de soi, même quand la journée est difficile.

On te pousse à produire, courir, performer, sourire, filtrer, plaire. Et quand tu ralentis, on te dit que t’es molle, fainéante, égoïste. Mais si justement, refuser l’épuisement était un choix politique ?



Et si, au lieu de t’user pour tout le monde, tu décidais de t’occuper de toi comme d’un trésor ? Si t’osais dire non, dormir, refuser d’enchaîner ? Si prendre soin de toi devenait un manifeste intime, un soulèvement quotidien contre la machine qui t’épuise ?

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Pourquoi on te pousse à t’épuiser

La société actuelle valorise la vitesse, la performance, la présence constante. On parle d’économie de l’attention, de productivité maximale, et même dans le bien-être, on t’impose de “faire du yoga, mais bien”. Résultat ? Tu cours après ton propre repos, sans jamais vraiment l’atteindre.

En France, près d’un salarié sur deux se dit en détresse psychologique. Le burn-out est devenu un mot du quotidien. Et pendant ce temps, on te vend des solutions miracle à 50€ l’heure au lieu de t’apprendre à dire : non.

Ralentir, c’est refuser le modèle

Tu n’es pas un robot. Tu n’es pas là pour optimiser ta journée comme une CEO. Tu n’as pas à “gagner ta journée” chaque fois que tu respires. Dire stop, c’est vivre. C’est une rupture. Un acte politique silencieux qui refuse le bruit ambiant.

Ralentir, ce n’est pas tout plaquer pour vivre dans une yourte (sauf si tu veux, évidemment). C’est juste se rappeler que ta valeur ne dépend pas de ton agenda. Que tu peux reprendre ton temps et le plier à ta manière de vivre, pas l’inverse.

Femme reposée dans son lit, moment de réconfort et de douceur chez soi
Se reposer, c’est résister.

S’ancrer, c’est refuser de fuir

Respirer lentement. Manger lentement. Lire un livre. Éteindre ton téléphone. Ne rien poster. Juste ressentir. C’est subversif. C’est radical. Parce que la pleine présence, aujourd’hui, est devenue une forme de luxe. Et parce qu’on t’apprend à fuir sans cesse : les écrans, les bruits, les “notifications urgentes”.

Mais ralentir, ce n’est pas s’éteindre. C’est se rallumer. C’est reconnecter avec tes besoins profonds, avec ton corps, avec ce silence intérieur que tu fuis par réflexe. C’est faire la paix avec toi, avec maintenant, avec ton souffle.

Portrait d’une femme souriante, symbole de confiance en soi et d’estime personnelle, se calinant elle meme


Le vrai soin commence quand tu souris à qui tu es.

 

Se respecter, c’est résister

Refuser de t’excuser pour qui tu es. Refuser de te faire petite. Refuser l’image imposée. Refuser d’être “trop” ou “pas assez”. Te choisir, chaque jour. Même dans le chaos. Même dans l’agenda blindé. Même dans les injonctions à la perfection féminine.

Se respecter, ce n’est pas être égoïste. C’est retrouver l’équilibre. Et c’est aussi comprendre que le respect que tu t’accordes est le premier que les autres vont t’apprendre à avoir pour toi.

à voir absolument la vidéo de Thomas D’Ansembourg : Cessez d’être gentil, soyez vraie !

5 micro-actes de résistance douce à intégrer dès maintenant

  • 1. Couper les notifications pendant deux heures : pour respirer sans interruption.
  • 2. Bloquer un “temps blanc” chaque semaine : où tu ne fais rien, volontairement.
  • 3. Dire non à une sollicitation par semaine : pas besoin de te justifier.
  • 4. Offrir un soin à ton corps : massage, étirement, bain, respiration.
  • 5. Prendre conscience d’une chose que tu fais pour toi – et pas pour les autres.

 

Femme allongée en plein soin visage en institut, moment d’amour de soi
booster le bien-être émotionnel avec des soins de corps

 

Le soin de soi n’est pas un luxe, c’est une nécessité

On t’a fait croire que te reposer, c’était un privilège. Que prendre soin de toi devait être mérité. Que tu ne pouvais te poser qu’après avoir tout donné. C’est faux. Tu n’as pas à te brûler pour mériter le droit de t’aimer.

Les plus grands changements sociaux ont souvent commencé par des gestes minuscules. Et si ton sommeil, ton “non”, ton silence, étaient déjà des graines de révolution ?

Femme en pleine séance de stretching chez elle, moment de bien-être physique et mental
Bouger pour respirer. Respirer pour s’aimer

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