Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin de sa santé : ce qu’on oublie trop souvent

Par Jasmine Mansouri
Lecture: 4 minutes
Femme épanouie sur une plage, symbole de santé préventive et de liberté retrouvée
Prévenir, c’est choisir une vie qui respire. Littéralement. ©DepositPhotos

On parle souvent de bien-être, de skincare, de respiration, de week-ends pour souffler. Mais on parle moins souvent d’un sujet tout aussi essentiel : se protéger en cas de pépin. Parce que prendre soin de soi, c’est aussi prévoir l’imprévisible.

Et ça passe aussi par des gestes simples qu’on oublie trop souvent : s’informer, s’écouter, et parfois… juste anticiper un peu mieux. Pas par angoisse, mais par bienveillance envers soi-même.

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Parce qu’on n’est pas invincibles (même si on fait genre)

Tu peux manger équilibré, marcher, dormir tôt et faire du yoga… et quand même devoir aller chez le spécialiste en urgence. La santé, ce n’est pas un mood board Instagram. C’est des imprévus, des rendez-vous qu’on repousse, des soins qu’on redoute, et parfois des frais qu’on n’attendait pas. Et c’est là que souscrire une complémentaire santé peut réellement alléger la charge, physique et mentale.

Une bonne couverture santé, c’est un filet de sécurité. Pas pour “avoir plus”, mais pour être moins seule quand ça dérape. Et ce n’est pas réservé aux familles ou aux retraités. À 25, 30 ou 40 ans, ça te concerne déjà, même si tu ne le réalises pas encore.

Consultation médicale avec un cœur dans les mains, image forte de la prévention santé et du suivi médical
Parce qu’un bon suivi, c’est aussi un acte d’amour.

 

Les soins qu’on oublie mais qui coûtent cher

Il y a les classiques : lunettes, dents, kiné. Mais il y a aussi tous ces “petits” imprévus qui font mal : un passage aux urgences, une consultation chez un spécialiste hors secteur, une radio facturée 40 €, un test gynéco non remboursé, ou une séance chez l’ostéo qui te soulage… mais vide ton compte.

Rien de grave, mais suffisamment pour que tu hésites à y retourner. C’est là que la complémentaire joue son rôle : elle amortit, elle rassure, elle rend les soins accessibles sans devoir choisir entre ta santé et tes factures.

Les questions à se poser (sans se noyer)

  • Est-ce que je suis bien remboursée pour les soins que j’utilise le plus ?
  • Est-ce que ma couverture prend en charge les “à-côtés” (psy, lunettes, médecines douces) ?
  • Est-ce que j’ai vraiment comparé, ou j’ai juste pris ce qu’on m’a proposé ?

Pas besoin de devenir experte. Mais poser ces trois questions, c’est déjà un début. Et si tu dois ajuster, changer, ou renégocier, tu le fais pour toi, pas pour “bien faire”.

La santé mentale aussi, c’est de la santé

Trop de femmes renoncent à consulter une psy parce que “c’est pas pris en charge”. Et pourtant, certaines complémentaires incluent des forfaits pour la santé mentale, l’ostéopathie, l’acupuncture, ou des soins alternatifs utiles. Ce n’est pas du confort, c’est du soin. Et il est temps qu’on l’intègre à notre définition du bien-être.

Tu as le droit d’être prévoyante, sans culpabiliser

Prévoir, ce n’est pas être angoissée. C’est être lucide. Et ça ne veut pas dire qu’on attend le pire. Ça veut juste dire qu’on ne veut plus subir. C’est faire le choix d’être actrice de sa santé. Et ce choix peut être fait avec douceur, sans pression.

Tu peux allumer des bougies, boire des tisanes, écrire dans ton journal… et aussi comparer les offres de complémentaire santé. Ce n’est pas incohérent. C’est complet. C’est prendre soin de toutes les dimensions de toi, pas seulement de la partie visible.

Femme en posture de yoga au bord de la mer, riant aux éclats, en pleine santé
S’arrêter. Respirer. Rire. Prévenir avant de guérir.

 

Choisir, c’est reprendre du pouvoir

On repousse souvent ces démarches parce qu’elles nous semblent floues, lourdes, voire intimidantes. Mais prendre le temps de choisir sa complémentaire santé, c’est s’autoriser à comprendre, à poser des questions, à sortir du flou. C’est poser un cadre là où il y avait de l’inconfort. Et c’est libérateur.

Tu as le droit d’y aller doucement. De lire, de comparer, de demander de l’aide. Ce n’est pas un sprint administratif, c’est un geste d’autonomie. Et une fois que c’est fait, tu ne portes plus ce stress silencieux. Tu peux te concentrer sur ta vraie vie.

Et si on faisait de la santé un vrai pilier du bien-être féminin ?

On parle de glow, de vitalité, de lâcher-prise. Mais sans santé, tout ça reste théorique. Alors autant faire de la place à ces sujets, sans tabou ni langue de bois. Parler santé, c’est se respecter. Ajuster sa couverture, c’est se protéger. Et quand c’est bien fait, ça t’enlève un poids sans même que tu t’en rendes compte.

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