Vous avez mal au dos ? Un tiraillement sourd en fin de journée, cette gêne au niveau des lombaires quand vous vous penchez pour ramasser un sac ? Si vous êtes comme tant d’autres femmes, vous avez peut-être essayé les crèmes, les coussins chauffants, les rendez-vous kiné… sans succès durable.
Et si on vous disait qu’un simple mouvement, ancestral et gratuit, pouvait transformer votre rapport à la douleur ? Ce n’est ni magique ni révolutionnaire. C’est juste… le squat. Oui, le vrai. Celui qu’on fait avec nos jambes, notre tronc, et qui pourrait bien devenir votre meilleur allié contre la douleur chronique du bas du dos.
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- Le squat : une pratique ancestrale, un antidote moderne
- Pourquoi ce mouvement soulage vraiment le bas du dos
- Par où commencer si on n’a jamais squatté ?
- Et si le squat ne suffit pas ? Les autres pistes naturelles à explorer
- En résumé : écouter son corps, bouger avec respect
- FAQ
- Le squat est-il dangereux pour le dos ?
- Combien de temps faut-il squatter par jour pour ressentir un effet ?
- Peut-on pratiquer le squat même en cas de douleurs chroniques installées ?
Le squat : une pratique ancestrale, un antidote moderne
En Occident, on associe souvent le squat à l’effort sportif ou à la salle de fitness. Mais dans une grande partie de l’Asie, c’est un geste quotidien. On y mange accroupi, on y discute, on attend le métro en squattant. Ce n’est pas un exercice, c’est une posture de repos. Résultat ? Moins de chaises, moins de sédentarité… et beaucoup moins de maux de dos.
Quand on squatte, on ne fait pas que plier les genoux. On aligne naturellement sa colonne, on engage son périnée, on ouvre ses hanches. C’est un mouvement complet, doux, et pourtant profondément puissant.
Pourquoi ce mouvement soulage vraiment le bas du dos
Imaginez votre colonne vertébrale comme une pile de livres compressés toute la journée. Le squat, bien exécuté, agit comme un souffle : il étire légèrement la colonne, décompresse les disques, et favorise la circulation du liquide intervertébral. En clair ? Moins de pression, moins de douleur.
Mais ce n’est pas tout. Le squat active toute la sangle abdominale, les muscles du dos, du bassin, des fessiers. C’est un gainage dynamique, un renforcement intelligent qui stabilise naturellement votre posture. Or, une colonne bien soutenue, c’est une colonne qui ne souffre plus.
Et cerise sur le gâteau : on réapprend à bouger en conscience, à sortir de nos postures figées et de notre sédentarité destructrice.
Par où commencer si on n’a jamais squatté ?
Pas besoin de tapis ni de tenue de sport. Commencez simplement, chez vous, dos contre un mur ou en tenant une chaise. L’objectif ? Rester accroupie quelques secondes sans douleur. Inspirez profondément. Relâchez les épaules. Écoutez votre corps.
Une minute par jour, c’est déjà un bon départ. Puis deux. Puis cinq. Vous verrez : ce n’est pas une contrainte, c’est un retour à l’intelligence du mouvement naturel.
Et si le squat ne suffit pas ? Les autres pistes naturelles à explorer
Bien sûr, chaque corps est différent. Le squat peut être un soulagement puissant, mais il ne fait pas tout. Voici d’autres leviers à envisager, pour compléter votre approche et vous construire une routine vraiment salvatrice :
- Rééducation fonctionnelle personnalisée : Avec un bon kiné, vous pouvez cibler les déséquilibres musculaires profonds, corriger votre posture et éviter les faux mouvements qui déclenchent les douleurs.
- Musculation douce : Le travail des muscles stabilisateurs (transverse, multifidus, plancher pelvien) est souvent négligé. Des exercices simples avec élastiques ou poids légers peuvent transformer votre quotidien.
- Méditation et pleine conscience : Quand on souffre depuis longtemps, la douleur s’infiltre dans la tête. Apprendre à respirer, à revenir au corps sans juger peut véritablement apaiser l’inflammation nerveuse et la crispation chronique.
- Alimentation anti-inflammatoire : Les sucres, les produits ultra-transformés et les graisses saturées nourrissent l’inflammation. À l’inverse, les oméga-3, les fruits rouges, le curcuma ou encore les légumes verts agissent en douceur sur les douleurs chroniques.
- Auto-massages et soins topiques : Certaines crèmes naturelles aux huiles essentielles (gaulthérie, menthe poivrée…) ou au CBD soulagent ponctuellement, notamment après une journée debout ou une mauvaise nuit.
- Thérapies manuelles : L’ostéopathie ou la chiropraxie, bien pratiquées, peuvent réaligner, relâcher les tensions profondes et redonner de la mobilité aux zones figées.
- Chaud/froid : Une bouillotte au creux des reins, puis une poche froide en fin de journée… ce simple contraste peut calmer l’inflammation sans médicament.
- Traitement médicamenteux en dernier recours : Quand la douleur devient trop aiguë, un traitement ponctuel prescrit peut être utile. Mais il ne règle pas la cause. C’est pourquoi il ne devrait jamais être l’unique réponse.
En résumé : écouter son corps, bouger avec respect
Le squat n’est pas une solution miracle. C’est un point d’entrée, une façon de se réconcilier avec son corps, de lui redonner du mouvement, du soutien, de la fluidité. C’est aussi une posture de recentrage, presque méditative.
Si vous en avez assez de souffrir en silence, commencez là. Accroupissez-vous. Restez. Respirez. Et voyez ce que ça change.
Parfois, une transformation commence par un geste tout simple.
FAQ
Le squat est-il dangereux pour le dos ?
Non, au contraire : lorsqu’il est bien exécuté, le squat peut renforcer les muscles stabilisateurs du dos et soulager la pression sur les vertèbres. Il convient toutefois d’éviter toute douleur vive ou position forcée.
Combien de temps faut-il squatter par jour pour ressentir un effet ?
Commencer avec 1 à 2 minutes par jour est déjà bénéfique. L’important est la régularité : votre dos s’adaptera progressivement au renforcement et au relâchement induits par ce mouvement.
Peut-on pratiquer le squat même en cas de douleurs chroniques installées ?
Oui, mais toujours avec prudence. Il est recommandé de consulter un kiné ou un professionnel de santé avant d’intégrer le squat à votre routine si vous avez des antécédents lourds ou une pathologie spécifique.