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Métier bien payé que personne ne veut faire : 10 carrières que personne ne regarde… sauf ton compte en banque

Par Sid-Ahmed Bachiri
Lecture: 5 minutes
Scaphandrière professionnelle en plongée profonde inspectant une structure immergée, combinaison pressurisée intégrale
Une femme de l’extrême, bien payée pour sa précision et son sang-froid, là où peu osent plonger

Ils sont sales, parfois solitaires, souvent méprisés… et pourtant, ils peuvent rapporter plus qu’un poste en open-space avec machine à café bio. Ces métiers bien payés que personne ne veut faire sont l’arrière-boutique du monde. Invisibles, essentiels… et parfois très rentables. Tu veux changer de vie, te reconnecter avec toi-même, tout plaquer, ou simplement rêver un peu en découvrant les coulisses bien rémunérées d’un autre monde ? Voici le top 10 « métier bien payé que personne ne veut faire » les plus inattendus qui paient (très) bien, à condition d’oser sortir des sentiers battus.

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1. Scaphandrier : 5 000 € sous la mer

À 30 mètres sous l’eau, pas de réseau, pas de patron, pas de stress… mais une pression absolue et un job qui demande une sacrée résistance physique et mentale. Les scaphandriers professionnels interviennent pour réparer les ports, les pipelines sous-marins ou inspecter les structures offshore. En France, le salaire tourne autour de 3 500 à 5 000 € brut, avec des pics à 8 000–10 000 € dans l’offshore ou à l’étranger. Pourtant, c’est bien un métier bien payé que personne ne veut faire.

👉 Comment y accéder ? Formation au Centre INPP à Marseille (Institut National de Plongée Professionnelle), accessible après tests médicaux et physiques.

Scaphandrier professionnel en combinaison pressurisée intervenant sur un pipeline sous-marin à grande profondeur
Un métier physique, risqué, mais qui peut rapporter jusqu’à 10 000 €/mois en offshore.

 

2. Égoutier : un job d’ombre payé en lumière

Souvent moqué, toujours indispensable, l’égoutier est celui qui garantit que les villes ne deviennent pas invivables. À Paris ou Lyon, le métier est encadré par la fonction publique (catégorie C), mais les primes et astreintes font grimper le salaire jusqu’à 2 500 €/mois net. Et il y a très peu de concurrence !

👉 Comment y accéder ? Concours d’agent des réseaux d’assainissement + formation interne, ou recrutement direct dans les grandes agglos.

Égoutier équipé d’un casque et d’une lampe frontale intervenant dans un tunnel d’assainissement en pleine inspection
Invisible mais essentiel, ce métier est peu convoité et pourtant stable, sécurisé, bien payé.

 

3. Nettoyeur de scènes de crime : 30 €/h pour l’insoutenable

Peu glamour, totalement invisible, le nettoyage post-traumatique demande une force mentale énorme… mais il est bien payé. Ce métier consiste à intervenir après des décès violents ou solitaires, dans une grande discrétion. Le tarif ? En moyenne 25 à 35 €/heure, parfois bien plus selon l’urgence et le contexte.

👉 Comment y accéder ? Pas de diplôme requis, mais formation privée en bio-nettoyage + agrément hygiène et sécurité (en savoir plus sur MaFormation.fr).

Nettoyeur post-traumatique en combinaison intégrale désinfectant un lieu clos après un événement dramatique
Une vocation confidentielle, bien rémunérée, qui requiert sang-froid et courage discret.

 

4. Cordiste : suspendue entre ciel et paie premium

Si tu n’as pas le vertige, grimper le long des façades d’immeubles ou des falaises est un métier bien payé que personne ne veut faire mais qui peut rapporter gros. Les cordistes interviennent dans les travaux difficiles d’accès : rénovation, pose d’enseignes, interventions industrielles. Salaire ? 2 400 à 4 500 € brut selon les missions, avec des primes de pénibilité.

👉 Comment y accéder ? CQP Cordiste Niveau 1 ou 2 via la Fédération des Cordistes, par exemple.

Cordiste suspendu à une façade d’immeuble, harnais de sécurité en place, effectuant une mission de maintenance
Un métier vertigineux, payé jusqu’à 4 500 €/mois, pour celles qui n’ont pas froid aux yeux.

 

5. Thanatopracteur : la beauté jusqu’au bout

Ce n’est pas un métier qu’on glisse en soirée, et pourtant il est aussi délicat que crucial. Le thanatopracteur prépare les défunts pour leur dernier hommage. Entre 2 500 et 3 500 € net/mois en indépendant, jusqu’à 5 000 € dans certaines régions ou avec une grosse clientèle de pompes funèbres.

👉 Comment y accéder ? Diplôme National de Thanatopraxie (après bac) + stage dans une entreprise habilitée.

6. Éboueur de nuit : 2 800 € pour faire briller la ville

À l’aube, quand Paris se réveille, eux terminent leur tournée. Les éboueurs de nuit bénéficient de nombreuses primes (pénibilité, horaires décalés, insalubrité). À Paris, le salaire peut atteindre 2 800 €/mois net avec ancienneté. Et les candidatures sont rares.

👉 Comment y accéder ? Recrutement mairie ou entreprise privée (Veolia, Derichebourg), pas besoin de diplôme mais permis B apprécié.

7. Médecin légiste : 6 000 €/mois pour servir la justice

Encore un métier bien payé que personne ne veut faire. Souvent fantasmé dans les séries, mais bien moins prisé dans la vraie vie, le médecin légiste est celui qui autopsie, expertise, éclaire les zones d’ombre après une mort suspecte. Ce n’est pas un métier pour les cœurs sensibles. Mais les salaires ? Jusqu’à 6 000 à 7 000 € net par mois à l’hôpital ou en libéral.

👉 Comment y accéder ? Études de médecine (8 à 10 ans), puis spécialisation en médecine légale via l’internat. Poste hospitalier ou collaborations judiciaires.

8. Vidangeur de fosses septiques : dégoûtant mais… 4 000 €/mois

On n’en parle jamais, mais on les appelle souvent. Les vidangeurs et techniciens en assainissement non collectif sont essentiels dans les zones rurales ou semi-urbaines. Ils gagnent entre 2 500 et 4 000 € net/mois selon l’ancienneté, l’employeur et les heures d’astreinte.

👉 Comment y accéder ? CAP ou BEP en hygiène et assainissement, ou formation interne dans les groupes comme Suez, SARP, Veolia.

9. Tueur de nuisibles (3D) : des primes pour chasser rats et cafards

Derrière les portes des immeubles parisiens ou des zones industrielles, les opérateurs 3D (Dératisation, Désinsectisation, Désinfection) traquent les nuisibles. Le métier est technique, exige de la précision, du sang-froid… et paie jusqu’à 3 500 € net avec primes et expériences.

👉 Comment y accéder ? CACES + certificat Certibiocide + formation hygiène ou environnement (AFPA ou CNFPT).

10. Testeur de produits à risque : payé pour prendre des risques

Voilà notre dernier métier bien payé que personne ne veut faire. Ceux qui testent les gilets pare-balles, les véhicules blindés ou les équipements militaires ne sont pas en open-space. Certains travaillent pour la Défense, d’autres pour l’industrie privée. Risques ? Élevés. Salaire ? Jusqu’à 6 000 € brut selon les missions et les spécialisations.

👉 Comment y accéder ? Diplômes en mécanique, électronique ou sécurité + agrément ministériel ou recrutement direct via les entreprises du secteur.

Conclusion : et si le job de vos rêves était caché sous une combinaison ?

Ces métiers bien payés que personne ne veut faire ne sont pas faits pour tout le monde. Ils demandent du courage, de la résilience, parfois de l’endurance physique ou émotionnelle. Mais ils sont aussi la preuve qu’une vie confortable peut se construire loin des chemins classiques. Dans un monde où tout le monde veut travailler derrière un écran, ceux qui osent l’invisible peuvent décrocher gros.

Femme en tenue professionnelle debout face à l’horizon au coucher du soleil, casque de chantier vissé sur la tête
Et si le métier de tes rêves était justement celui que personne ne veut faire ?

 

FAQ – Vos questions les plus fréquentes

Faut-il un diplôme pour un métier bien payé que personne ne veut faire ?

Pas toujours ! Certains sont accessibles sans le bac (égoutier, éboueur, vidangeur…), d’autres demandent un CAP ou un diplôme très spécifique (thanatopraxie, cordiste, 3D, travail dans le luxe, etc.), voire des études longues (médecin légiste).

Peut-on faire ces métiers à l’étranger ?

Oui, beaucoup s’exportent très bien. Le scaphandrier, les opérateurs 3D, les cordistes ou les techniciens industriels sont recherchés à l’international, notamment dans les pays où les infrastructures sont en croissance.

Ces métiers sont-ils d’avenir ?

Absolument. Ce sont des métiers de terrain que l’automatisation ne remplacera pas de sitôt. Le besoin est constant, les vocations rares… donc les salaires souvent plus élevés.

Liens utiles pour trouver un métier bien payé que personne ne veut faire

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