Dossier spécial rentrée scolaire : les astuces pour une rentrée sans stress

Par Aïda B.
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L’arrivée d’un enfant a de quoi bouleverser la vie du couple. Et pour cause, « d’amoureux » le couple passe à « jeune parent ». Être jeune parent c’est tour à tour prendre soin, guider, protéger, éduquer, nourrir, soigner, contrôler, apprendre, imaginer, sentir … c’est aussi s’adapter aux multiples changements. Fort heureusement, il existe mille et une façons d’être parent, de vivre sa parentalité aussi. Si cela n’est pas toujours facile, fort heureusement, il existe des guides pour accompagner les jeunes parents pour vivre cette aventure aussi magique que touchante. Dans un précédent post, il était évoqué l’arrivée de bébé. À l’approche de la fin des vacances d’été, il semble plus opportun d’évoquer la rentrée scolaire. Gros plan donc sur quelques astuces pour bien accompagner les enfants à la rentrée.



Les astuces d’une rentrée zen

Ça y est, les derniers jours des grandes vacances d’été se profilent à l’horizon. D’ailleurs, ce n’est une surprise pour personne tant les magasins se sont transformés pour l’occasion et, ont troqué les bouées et autres accessoires de plage par une multitude de fournitures scolaires sur leur étales telle une véritable caverne d’Ali Baba. Le retour à l’école arrive à grands pas. Que l’enfant fasse ses premiers pas en crèche, entre à la maternelle ou est déjà à l’école élémentaire, il va lui falloir se familiariser avec ce nouvel univers quoi qu’il en soit.

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Rentrée : identifier l’inquiétude

Tout changement est générateur de stress. Et, ce n’est pas parce qu’enfant connaît déjà l’établissement qu’il n’est pas inquiet de faire sa rentrée, à plus forte raison qu’en tant que parent la tendance est de transmettre inconsciemment ses angoisses. Les enjeux plus ou moins importants, variés peuvent en déstabiliser plus d’un. Parce que la coupure des vacances d’été est plus longue que les petites vacances, il va falloir faire preuve de patience, car la réadaptation l’est aussi. Alors pour appréhender au mieux cette nouvelle période et éviter que la rentrée ne se fasse dans une ambiance électrique, rien de tel que d’échanger avec l’enfant sur ce qui sera mis en place : mode de garde, école, activités périscolaires, emploi du temps des parents, rituels, sorties, règles de vie … Rien de tel que d’échanger, d’identifier les inquiétudes pour trouver les solutions adaptées pour éviter qu’il ne se renferme et ne manifeste physiquement son stress au travers de maux de ventre, d’une agitation, d’un comportement anti social ou qu’il fasse preuve d’actes de méchanceté et/ou de violence. Ce n’est pas parce que la rentrée est une période tendue qu’il faille que les enfants, les parents le soient aussi !



Rentrée : proposer des outils adaptés

Apprendre à son enfant de gérer ses sentiments, ses émotions n’est pas toujours facile. Dans la plupart des cas, « l’exercice de multisensorialité » permet de faire décrire la situation de stress à l’enfant, d’écouter et de ressentir son corps, il est aussi possible de faire « l’exercice du dessin ». Le dessin permet en effet de faire sortir de soi ce qui agace, de coucher sur le papier ce qui peut représenter le stress et l’anxiété. En parallèle, « l’exercice de la multiplication des points de vue » où l’enfant prend un autre regard sur la situation permet de la décrire au travers de lui, mais aussi de son copain, de son doudou par exemple. Pour apprendre à gérer de manière plus autonome son stress, ouvrir toutes grandes les portes du recul et de la relativité, rien de tel que la pratique du yoga, de la sophrologie, de la méditation de pleine conscience pour enfant. Et parce que le sport joue un rôle important sur le plan psychologique, rien de tel que de lui proposer un sport adapté. Le basket, le handball, le volleyball, le football conviennent plus particulièrement aux enfants timides, les arts martiaux, de lutte et de combat permettent de canaliser l’énergie débordante des enfants plutôt turbulents et, l’escrime, la natation, l’athlétisme, la gymnastique, l’équitation devraient combler les enfants plus indépendants. Bref, en faisant du sport, l’organisme libère des hormones calmantes, de quoi évacuer le stress, diminuer les tensions et améliorer le moral.

Pour finir, il faut rester aux aguets. Dans la mesure où l’anxiété empêche l’enfant de s’épanouir, de participer aux activités basiques, de s’amuser, il est important de ne pas perdre de temps et de demander une aide extérieure. Pour éviter que la situation ne s’aggrave, mieux vaut se rapprocher d’un professionnel de santé avant que la situation ne devienne impossible à gérer.