Dessiner avec le cerveau droit : la méthode Betty Edwards

Par Samia A.
Modifié le
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Et si vous pouviez apprendre à dessiner autrement ? Sans reprendre les bases scolaires ennuyeuses, sans vous dire “je suis trop nulle pour ça”, mais en explorant un tout autre mode d’apprentissage. C’est exactement ce que propose le livre « Dessiner grâce au cerveau droit » de Betty Edwards, une référence culte aux États-Unis pour celles et ceux qui veulent libérer leur créativité… même sans savoir tracer un cercle correct.

J’ai découvert ce livre presque par hasard, à un moment où je rêvais de progresser en dessin mais sans réussir à dépasser mes blocages. Trop rigide, pas assez spontanée, toujours à vouloir “faire joli” au lieu de vraiment observer. Ce livre m’a fait basculer dans une nouvelle façon de voir. Littéralement.

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Pourquoi le cerveau gauche vous empêche (souvent) de bien dessiner

Le point de départ de Betty Edwards est simple mais fascinant : notre cerveau gauche, celui qui organise, classe, verbalise, domine notre quotidien. C’est lui qui nous permet de faire les courses, gérer notre emploi du temps, cocher des cases. Mais en matière de dessin, c’est un saboteur subtil. Il veut aller vite, reconnaître les formes, coller des étiquettes : “voilà un œil”, “voilà une main”… sans même les regarder vraiment.

À l’inverse, le cerveau droit est celui de l’intuition, de la perception fine, du silence visuel. C’est lui qui perçoit les courbes, les nuances d’ombres, les vides entre les formes. Et c’est justement ce mode-là qu’il faut activer pour dessiner comme une artiste. C’est aussi le plus difficile à déclencher, car il est souvent mis en veille dans notre société rapide et rationnelle.

Dessiner avec le cerveau droit : de quoi s’agit-il vraiment ?

Le livre ne propose pas une simple méthode technique. Il vous apprend à voir autrement. À débrancher ce mental pressé qui veut “faire bien” pour se reconnecter à l’acte pur d’observation. Et à le faire pas à pas, avec des exercices simples mais puissants. Par exemple ? Dessiner un portrait… à l’envers. Copier un contour sans regarder sa feuille. Ou encore dessiner un espace négatif (le vide autour d’un objet).

Chaque exercice vise à désactiver le cerveau gauche pour réveiller le droit. Et c’est bluffant : dès qu’on lâche prise, le dessin devient plus juste, plus vivant. Ce n’est pas une question de talent mais de regard. On n’apprend pas à faire du “joli” : on apprend à voir, pour de vrai.

À travers ces pages, Betty Edwards vous guide comme une prof patiente et bienveillante. Le ton est clair, les explications pédagogiques, et chaque étape donne envie de passer à la suivante. Ce n’est pas une lecture légère, mais c’est une lecture précieuse.

Et si vous pouviez apprendre à dessiner autrement ? Sans reprendre les bases scolaires ennuyeuses, sans vous dire “je suis trop nulle pour ça”, mais en explorant un tout autre mode d’apprentissage. C’est exactement ce que propose le livre « Dessiner grâce au cerveau droit » de Betty Edwards, une référence culte aux États-Unis pour celles et ceux qui veulent libérer leur créativité… même sans savoir tracer un cercle correct.

J’ai découvert ce livre presque par hasard, à un moment où je rêvais de progresser en dessin mais sans réussir à dépasser mes blocages. Trop rigide, pas assez spontanée, toujours à vouloir “faire joli” au lieu de vraiment observer. Ce livre m’a fait basculer dans une nouvelle façon de voir. Littéralement.

Pourquoi le cerveau gauche vous empêche (souvent) de bien dessiner

Le point de départ de Betty Edwards est simple mais fascinant : notre cerveau gauche, celui qui organise, classe, verbalise, domine notre quotidien. C’est lui qui nous permet de faire les courses, gérer notre emploi du temps, cocher des cases. Mais en matière de dessin, c’est un saboteur subtil. Il veut aller vite, reconnaître les formes, coller des étiquettes : “voilà un œil”, “voilà une main”… sans même les regarder vraiment.

À l’inverse, le cerveau droit est celui de l’intuition, de la perception fine, du silence visuel. C’est lui qui perçoit les courbes, les nuances d’ombres, les vides entre les formes. Et c’est justement ce mode-là qu’il faut activer pour dessiner comme une artiste. C’est aussi le plus difficile à déclencher, car il est souvent mis en veille dans notre société rapide et rationnelle.

Dessiner avec le cerveau droit : de quoi s’agit-il vraiment ?

Le livre ne propose pas une simple méthode technique. Il vous apprend à voir autrement. À débrancher ce mental pressé qui veut “faire bien” pour se reconnecter à l’acte pur d’observation. Et à le faire pas à pas, avec des exercices simples mais puissants. Par exemple ? Dessiner un portrait… à l’envers. Copier un contour sans regarder sa feuille. Ou encore dessiner un espace négatif (le vide autour d’un objet).

Chaque exercice vise à désactiver le cerveau gauche pour réveiller le droit. Et c’est bluffant : dès qu’on lâche prise, le dessin devient plus juste, plus vivant. Ce n’est pas une question de talent mais de regard. On n’apprend pas à faire du “joli” : on apprend à voir, pour de vrai.

À travers ces pages, Betty Edwards vous guide comme une prof patiente et bienveillante. Le ton est clair, les explications pédagogiques, et chaque étape donne envie de passer à la suivante. Ce n’est pas une lecture légère, mais c’est une lecture précieuse.

FAQ : apprendre à dessiner avec le cerveau droit

Est-ce qu’on peut apprendre à dessiner même si on est “nulle” ?

Oui. Ce que montre Betty Edwards, c’est que le dessin n’est pas une question de talent, mais de manière de voir. Avec les bons exercices, les progrès sont bluffants.

Faut-il savoir dessiner un peu pour commencer ce livre ?

Non. Ce livre s’adresse justement aux débutantes. Il est conçu pour rééduquer votre regard et vous apprendre les bases à partir de zéro.

Combien de temps faut-il pour progresser ?

Des stages de 5 jours intensifs existent et donnent déjà des résultats impressionnants. En pratiquant régulièrement les exercices du livre, on voit une évolution nette dès les premières semaines.

Ce livre est-il adapté pour les enfants ou ados ?

Il est plutôt conçu pour un public adulte, mais un ado motivé et patient peut tout à fait s’en inspirer, notamment avec un accompagnement parental.