Doggybags 6 – HeartBreaker par Run et Tran

Par Sid-Ahmed Bachiri
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jeans floral
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Ankama
Doggybags 6



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Los Angeles, de nos jours. Après une rupture sentimentale difficile, Celyna, une jeune étudiante ingénue, rencontre en boîte de nuit un charmant jeune homme qui la convainc de tourner dans un film pour adulte.

Ce qui devait être une expérience ludique et salvatrice se transforme en véritable cauchemar quand, sur le plateau, elle est agressée, mordue au sang et laissée pour morte par un groupe d’hommes à l’allure surnaturelle. Les jours suivant le tournage de ce qui semblait être un snuff movie très particulier, Celyna est prise de violentes fièvres, et mue par d’étranges fantasmes sanguinaires.

 

Pour cette chronique j’aimerai vous parler d’un autre genre abordé par le bande dessinée. Après les récits érotiques avec Histoires Inavouables voici une série elle aussi réservée aux adultes. Doggybags c’est un peu un film d’horreur en dessin.

Le concept de la série est déjà très intéressant, chaque tome (ils sont indépendants, on peut lire le 6 sans avoir lu les autres) comporte trois histoires, liées ou pas avec des dessinateurs et des scénaristes différents.

Superbement édité par Ankama, on retrouve tous les auteurs de cette maison d’édition, Run (Mutafukaz), Maudoux (Freaks Squeele) ou encore Singelin (The Grocery) en plus de ces poids lourds de nombreux autres dessinateurs sont conviés au projet.

La parfaite entente de cette brillante équipe donne toujours un résultat de qualité.



J’attends toujours avec impatience la sortie d’un nouveau tome.

 

C’est encore le cas pour ce sixième tome dont la particularité est la complémentarité des trois histoires. Trois récits scénarisés par Run et une petite nouvelle dans la BD, Katsuni, plus connue pour ses rôles dans des films pour adultes.

Cette incursion dans le 9ème art donne des récits un peu plus sexy racontant le destin d’une jeune femme voulant se venger de ceux qui lui ont fait du mal.

Ce sixième opus n’est pas le meilleur même s’il est d’un bon niveau, je préfère en effet quand les trois récits ne sont pas liés mais on retrouve les ingrédients qui font l’intérêt de la série : des dessinateurs au top, une présentation ultra léchée, les récits étant entrecoupés de fausses pubs, d’articles et le tome se conclut traditionnellement par un poster.

 

Des petits plus qui enrichissent le récit, approfondissant les thèmes abordés ou offrant de sympathiques goodies.

 

Doggybags n’est évidemment pas une série à mettre entre toutes les mains, déconseillée aux âmes sensibles elle aborde des sujets crus mais avec beaucoup de talent. Ce sixième tome, superbement dessiné ne déroge pas à la règle. Doggybags c’est brutal, violent mais surtout très bien, une série inclassable.

 

Ma note : 7/10

 

Alors, allez-vous oser entrer dans l’univers complètement fou de Doggybags ?

 

Crédits photo : Ankama