Un dieu à tête de chacal sur la Tamise, une foule en émoi, un cadavre qui surgit au cœur d’une expo pharaonique : La vengeance d’Anubis signe un polar à l’anglaise où l’Égypte antique flirte avec le mystère contemporain. Christian Jacq convoque ici son inspecteur flegmatique et redoutablement logique : Higgins.
En bref : quatorzième tome des Enquêtes de l’inspecteur Higgins, La vengeance d’Anubis est un roman policier indépendant, classique et efficace, qui rappelle l’école Agatha Christie : peu d’esbroufe, beaucoup de méthode, une atmosphère soignée et un plaisir de lecture immédiat.
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- De quoi parle La vengeance d’Anubis ?
- Faut-il lire les tomes précédents des enquêtes d’Higgins ?
- À qui plaira ce roman ?
- Faits clés
- À savoir
- Pourquoi lire La vengeance d’Anubis cet été ?
- Un inspecteur à l’ancienne qui séduit toujours
- FAQ — La vengeance d’Anubis
- Ce roman contient-il des éléments historiques ?
- Peut-on commencer la série par ce tome ?
- Le style de Christian Jacq est-il différent de ses romans historiques ?
- À lire aussi
De quoi parle La vengeance d’Anubis ?
Réponse courte : d’un crime spectaculaire autour d’une exposition consacrée à Tout-ânkh-Amon, où le mythe d’Anubis sert d’écrin à une enquête minutieuse menée par Higgins.
Londres sert de théâtre : une statue géante d’Anubis parade sur la Tamise, triomphe à Trafalgar Square… puis la fête bascule. Appelé hors de sa retraite par Scotland Yard, Higgins déroule sa logique froide, observe, recoupe, et fait parler les détails jusqu’à la révélation finale.
Faut-il lire les tomes précédents des enquêtes d’Higgins ?
Réponse courte : non : chaque intrigue est autonome.
La collection réunit textes inédits et récits repris des publications signées J. B. Livingstone. On entre ici sans prérequis : Higgins, son flegme et sa rigueur, suffisent à embarquer.
À qui plaira ce roman ?
Réponse courte : aux amatrices et amateurs de whodunits à l’ancienne, d’ambiances britanniques et de mystères égyptiens.
Si vous aimez les constructions propres, les indices disséminés avec fair-play, les personnages observés à la loupe plutôt que les courses-poursuites, vous êtes au bon endroit. On pense à Christie, bien plus qu’aux thrillers coup-de-poing actuels.
Faits clés
- Tome 14 des Enquêtes de l’inspecteur Higgins.
- Lecture indépendante : pas besoin d’avoir lu les autres.
- Ambiance : Londres, expo Tout-ânkh-Amon, motif d’Anubis.
- Style : enquête à la Christie, méthode & flegme.
- Auteur : Christian Jacq, maître des récits liés à l’Égypte.
- Éditeur : J Éditions, prix abordable, parfait pour les vacances.
À savoir
Jacq ne s’éparpille pas : il installe une promesse forte (Anubis, la foule, le choc), puis resserre l’intrigue autour d’un cercle de suspects et d’indices tangibles. Résultat : une tension constante, sans artifices, jusqu’à la solution.
Crédits photos : J. Éditions
Pourquoi lire La vengeance d’Anubis cet été ?
Réponse courte : c’est un polar élégant, facile à glisser dans un sac, parfait pour les moments de détente.
Avec moins de 300 pages et un rythme qui privilégie la réflexion à l’action, ce roman se lit d’une traite sur la plage, dans le train ou au bord d’une piscine. L’ambiance britannique, le décor londonien et l’aura mystérieuse de l’Égypte antique créent un dépaysement garanti.
Un inspecteur à l’ancienne qui séduit toujours
Higgins, c’est le gentleman-détective qui ne se départit jamais de son calme. Il observe, questionne avec courtoisie, et recompose le puzzle là où d’autres se contenteraient d’accuser le premier suspect. Cette approche méthodique est ce qui donne au livre sa saveur : le plaisir du vrai raisonnement policier.
FAQ — La vengeance d’Anubis
Ce roman contient-il des éléments historiques ?
Oui : l’exposition fictive sur Tout-ânkh-Amon et la statue d’Anubis s’inspirent de la fascination réelle pour l’Égypte antique, chère à Christian Jacq.
Peut-on commencer la série par ce tome ?
Tout à fait : chaque enquête de l’inspecteur Higgins est indépendante.
Le style de Christian Jacq est-il différent de ses romans historiques ?
Oui : ici, il adopte un ton de polar classique, plus proche d’Agatha Christie que de ses fresques historiques, tout en conservant son goût pour l’Égypte.
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