End de Barbara Canepa et d’Anna Merli

Par Sid-Ahmed Bachiri
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Editions Soleil
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End



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End de Barbara Canepa Anna Merli Editions Soleil Collection métamorphose


Résumé de la BD « End de Barbara Canepa et d’Anna Merli »

« Elisabeth a treize ans lorsqu’elle assiste à son propre enterrement, elle se retrouve coincée dans un manoir entouré d’un parc magnifique. Est-elle devenue un fantôme ? Est-elle coincée au purgatoire ?

Parmi les vivants sa sœur Dorothéa et son amie Nora essayent de comprendre cette bien étrange disparition. »

Critique sur la BD « End de Barbara Canepa et d’Anna Merli »

A quarante trois ans Barbara Canepa a souvent connu le succès avec ses précédents projets et après Skydoll elle nous livre, épaulée au dessin par Anna Merli, un superbe conte gothique et baroque.
L’histoire d’Elisabeth est touchante, étrange et dérangeante. Elle est aussi magnifiquement mise en image, le monde onirique dans lequel est perdue Elisabeth est peuplé de créatures insolites, des personnages secondaires d’une grande inventivité graphique.

Cet album est un premier tome qui prend son temps, le rythme est volontairement contemplatif. C’est une mise en place, la mise en place d’une saga qui peut être grandiose.
Beaucoup de questions sont posées (principalement en rapport avec la sœur d’Elisabeth, Dorothéa) et on effleure à peine les réponses, la frontière entre le monde des vivants et celui des morts semble bien mince, on se doute que ces deux univers vont se rencontrer mais on ne sait pas encore comment. Cette lenteur calculée et choisie donnant encore plus envie de lire la suite.

Barbara Canepa possède un imaginaire d’une incroyable richesse, directrice éditoriale de la collection Métamorphose à laquelle appartient End, elle offre en plus un écrin magnifique à son talent tant la réalisation de cette Bande Dessinée est impeccable, que ce soit au niveau des couleurs ou de la mise en page. On peut juste regretter une écriture de textes un peu petite.

End est un album qui se savoure d’abord visuellement, l’histoire est un peu en retrait, c’est souvent le cas pour un premier tome, et il faut laisser le temps à cette brillante série de s’installer. Ce serait en tout cas une erreur de passer à côté.

David Rémack

« Article relu et corrigé par Virginie Bourquin de Passion Plume, notre partenaire correctrice ».