Ecigarette : comment ça marche ?

Par Femme Magazine
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Ecigarette : comment ça marche ?
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Vapoteuse, vaporette, ecigarette, quelle que soit sa désignation, on estime à 3 millions le nombre d’utilisateurs de la cigarette électronique en France.



Ce petit dispositif qui produit de la vapeur aromatisée destinée à être inhalée, simule la fumée sans combustion. Ces appareils se présentent comme des substituts à la consommation de tabac et comme une alternative permettant de réduire les risques. Leur vente et leur utilisation sont strictement limitées à un public adulte.

Une ecigarette fonctionne avec du liquide à vapoter ou eliquide : composé glycérine végétale et de propylène glycol, ce liquide concentre les saveurs qui aromatiseront la vapeur. Il peut contenir ou non de la nicotine, à taux variable, jusqu’à 20mg/ml suivant la réglementation européenne.

La vaporette a esthétiquement et ergonomiquement beaucoup évolué depuis la mise sur le marché des premières générations en 2009 : il existe de nombreux modèles de cigarette électronique en termes de taille, de forme et de design.  Cependant, le principe de fonctionnement reste identique : l’utilisateur enclenche le chauffage d’une résistance, qui à son tour fait monter en température le liquide contenu dans le réservoir pour le transformer en vapeur pouvant être inhalée.

Ainsi, une ecigarette se compose d’une batterie reliée à dispositif permettant la vaporisation, appelé atomiseur ou clearomiseur. L’appareil a pour vocation de recréer les sensations d’une cigarette classique ainsi que l’apparence d’une fumée blanche ressemblant à la fumée du tabac.

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Comment fonctionne ce système ?

La batterie

Elle permet d’alimenter l’appareil en énergie, nécessaire à la montée en température de la résistance. Il s’agit d’un accumulateur relié à la vaporette, qui doit être régulièrement remis en charge généralement via un branchement USB.

La batterie peut se présenter sous forme de tube, imitant ainsi la forme d’une cigarette classique, ou sous un format carré appelé « box », de plus grande taille, offrant de ce fait davantage d’autonomie. Elle est équipée d’un bouton interrupteur qui permet à l’utilisateur de l’actionner à la demande.



La puissance de la batterie influence les performances de l’appareil, de plus certaines sont équipées d’un système de réglage permettant de moduler la puissance en fonction des besoins.

L’atomiseur

Aussi appelée clearomiseur, cette partie de l‘ecigarette destinée à chauffer le liquide accueille une résistance : il s’agit d’un fil de métal (différents métaux peuvent être utilisés, tels que le titane, le nickel ou l’inox) entourant une mèche reliée au réservoir de liquide. Cette mèche permet d’amener le liquide à la résistance afin de réaliser la vaporisation. Il s’agit d’un consommable qui doit régulièrement être changé afin de conserver les performances de la vaporette.

La résistance possède une valeur exprimée en ohms qui influera sur la production de vapeur : plus la valeur est basse (inférieure à 1 ohm), plus la quantité de vapeur produite sera importante. Une valeur plus élevée, en revanche, restituera mieux les arômes.

Une arrivée d’air est nécessaire pour permettre l’aspiration : elle se présent sous la forme d’un trou ou d’une fente d’aération. Certaines cigarettes électroniques sont équipées d’un système dit « airflow » : une bague de serrage permettant de régler le tirage au niveau de l’aération.

Le réservoir

Ce cylindre contenant l’eliquide peut être en plastique, en pyrex ou en métal. Sa capacité est exprimée en mililitres.

Il existe des cartouches pré-remplies que l’on change après utilisation, et des réservoirs fixes à remplir, généralement par le bas de l’atomiseur. Ce réservoir peut contenir ou non de la bourre. Sur certains modèles, le liquide n’est stocké que dans la mèche, on parle alors d’atomiseur sec.

Le drip tip

A l’extrémité du réservoir, l’appareil est équipé d’un embout buccal permettant la vape. C’est par cet embout que la vapeur va être inspirée. Appelé « drip tip », il a également pour fonction de protéger les lèvres de l’utilisateur de la chaleur générée par l’atomiseur. Les drip tips peuvent présenter une ouverture fine ou une ouverture large.