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Comment savoir si c’est une fille ou un garçon ? Croyances, signes, tests et vérités scientifiques

Par Aïda B.
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grosses garçon ou fille
© DepositPhotos

Comme beaucoup de futurs parents, je n’avais qu’une idée en tête : savoir si ce petit être en moi serait un garçon ou une fille. Avant même la première échographie, j’ai entendu mille choses. Les croyances, les signes physiques, les trucs de grand-mère, les tableaux chinois… et puis la science. En bonne curieuse, j’ai tout exploré. Voici tout ce que j’ai appris : un mélange tendre de folklore et de faits, trié entre fantasmes populaires et données fiables.

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Les méthodes traditionnelles pour deviner le sexe du bébé

Avant les échographies, les tests ADN et les diagnostics modernes, nos mères et nos grands-mères scrutaient le moindre signe. Ces prédictions maison sont encore largement partagées, avec une certaine affection, sur les forums ou autour d’un thé. Mais que valent-elles vraiment ?

1. Le test des cheveux sur la nuque

Selon certaines traditions familiales, l’implantation des cheveux d’un enfant aîné permettrait de prédire le sexe du suivant. Une nuque en forme de « V » ? Vous attendez un bébé du sexe opposé. Une ligne droite ? Ce serait le même sexe.

Cheveux en pointe sur la nuque

Cheveux en ligne horizontale sur la nuque

2. L’aiguille suspendue

Un classique. Il suffit de suspendre une aiguille (ou une alliance) au-dessus de votre main. Elle tourne en rond ? C’est un garçon. Elle va de gauche à droite ? Une fille. Magique ? Peut-être. Scientifique ? Pas vraiment.

3. Le fameux tableau chinois

Très populaire sur internet, ce tableau ancestral croise l’âge de la maman au moment de la conception et le mois en question. Il en ressortrait une prédiction étonnamment fiable (certains parlent de 70 % !). Fantaisie ou intuition ancestrale ? Le mystère reste entier.

Calendrier chinois de la conception

4. Le ventre, l’acné, les envies sucrées…

  • Un ventre bas = garçon ? Un ventre haut = fille ? Aucun consensus médical.
  • Des boutons, de l’acné = une fille ? Non prouvé.
  • Si votre partenaire prend du poids = fille ? Touchant, mais sans fondement scientifique.

Signes fille ou garçon : que dit votre corps ?

De nombreuses femmes observent de près leurs symptômes pour deviner le sexe du bébé. Voici les idées les plus répandues :

  • Nausées matinales intenses ? On dit que cela annonce une fille.
  • Envies de salé ? Garçon. Envies de sucré ? Fille.
  • Peau éclatante = garçon, teint terne = fille ? Encore un cliché sans preuve.

Des études ont été menées sur certains de ces symptômes, mais aucune ne permet une prédiction fiable. Chaque grossesse est unique, et les symptômes varient selon bien d’autres facteurs.

Les prédictions sont-elles vraiment fiables ?

Il est tentant de s’amuser à prédire, mais que vaut vraiment chaque méthode ?

  • Test de la nuque ➤ Fiabilité non démontrée scientifiquement.
  • Tableau chinois ➤ Pas de base scientifique, mais fun à tester.
  • Aiguille pendule ➤ Résultat aléatoire, souvent influencé par notre propre mouvement.
  • Forme du ventre ➤ Dépend de la musculature et de la position du bébé.

Si ces prédictions n’ont pas de réelle valeur médicale, elles permettent de partager un moment de complicité avec nos proches. Et parfois, elles tombent juste… par hasard !

Et la science, qu’en dit-elle vraiment ?

1. Le test prénatal non invasif (NIPT)

Ce test, proposé à partir de la 10e semaine, analyse l’ADN fœtal via une simple prise de sang maternelle. Son objectif principal : détecter certaines anomalies chromosomiques. Mais il peut aussi révéler le sexe du bébé, avec une fiabilité très élevée.

Échantillon de sang pour test VIH, dépistage médical essentiel en début de grossesse
Avant la vie, il y a la vigilance. Un test peut tout changer.

2. La clarté nucale

Cette échographie réalisée autour de la 12e semaine vise principalement à dépister certaines anomalies, comme la trisomie 21. Parfois, si le bébé est bien positionné, il est possible de deviner le sexe, mais cela reste une estimation.

3. L’échographie morphologique

Vers la 20e semaine de grossesse, cette échographie très attendue offre généralement une révélation plus fiable. Grâce à des images précises, les professionnel·les de santé peuvent souvent identifier le sexe du bébé – sauf si bébé bouge trop ou cache ce que vous espérez voir !

Femme enceinte tenant une échographie, symbole de suivi prénatal et lien parental
Quand l’amour se dessine en noir et blanc.

Et l’intuition des mamans, alors ?

À défaut de certitudes médicales, certaines futures mamans affirment « avoir su » très tôt. Une sensation viscérale, un rêve marquant, une intuition presque animale. Est-ce un sixième sens maternel ? Peut-être simplement une manière de créer du lien, dès les premières semaines.

Une étude menée en 2014 par des chercheurs en psychologie néonatale montrait que lorsqu’on demande aux femmes de faire un “pari instinctif” dès le premier trimestre, leur taux de bonne réponse frôle les 55 %. Mieux que le hasard ? Difficile à affirmer. Mais quand l’amour s’installe, l’esprit aime mettre des mots et des images sur ce qu’il ressent.

Pourquoi certains parents préfèrent garder la surprise ?

Dans une société où tout s’anticipe, certains couples choisissent de ne pas connaître le sexe de leur bébé. Par conviction, par goût de l’inconnu ou pour vivre chaque instant sans projection genrée. Une sage-femme le disait récemment : “Quand le bébé naît, et qu’on découvre son sexe en même temps que son cri, c’est un frisson que rien n’égale.”

Ce choix est aussi parfois lié à une volonté de neutralité dans l’éducation, ou tout simplement à un plaisir rare : celui de se laisser surprendre par la vie.

Vidéo : Peut-on vraiment prédire le sexe de bébé avant l’échographie ?

Une vidéo explicative revient avec humour et sérieux sur toutes ces méthodes populaires. L’occasion d’en rire… ou de réfléchir !

Conclusion : fille ou garçon, la réponse qui fait battre les cœurs

J’ai appris que toutes ces croyances ont un point commun : elles traduisent notre impatience, notre tendresse, notre besoin d’imaginer. Elles font partie du voyage. Et même si seule la science peut nous donner une réponse fiable, rien ne remplace le mystère de l’attente.

Alors, que vous croyiez aux aiguilles, aux envies sucrées ou aux tests génétiques… sachez qu’au bout du chemin, il y aura un prénom, un visage, une rencontre. Et ce sera bien plus grand que toutes les prédictions du monde.

Sources :

Femme enceinte allongée avec son partenaire, moment de complicité prénatale en couple
Deux cœurs attendent le troisième.

Rédigé par Aïda B., rédactrice spécialisée amour, maternité et parentalité pour Femme Magazine. Maman de trois enfants, elle partage ses réflexions avec tendresse et esprit critique.


FAQ : prédire le sexe du bébé – les réponses simples aux questions fréquentes

À partir de quand peut-on connaître le sexe du bébé avec certitude ?

À partir de la 10e semaine avec un test ADN non invasif, ou vers la 20e semaine avec une échographie morphologique.

Les envies alimentaires peuvent-elles vraiment révéler le sexe du bébé ?

Non, même si certaines femmes affirment y voir un lien, aucune preuve scientifique ne le confirme.

Les méthodes de grand-mère sont-elles fiables ?

Elles sont amusantes à tester, mais ne doivent pas être prises pour des diagnostics. Leur fiabilité est très aléatoire.

Peut-on se tromper lors d’une échographie ?

Oui, dans de rares cas, si le bébé est mal positionné ou si les organes génitaux sont difficiles à voir clairement.

Pourquoi certains parents choisissent-ils de ne pas savoir ?

Pour préserver la surprise, vivre une grossesse plus libre ou éviter les projections genrées. C’est un choix personnel très respecté.

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